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La poésie respire au rythme de tout ce qui respire, elle a les yeux ouverts, comme l'aurige de Delphes, elle franchit l'apparence et touche le dedans des êtres et des choses, ses mains nues, sa poitrine nue affrontent l'opaque et les miroirs de l'apparence. Elle voit la transparence, et son soleil plus brûlant que mille millions de soleils, tel un feu qui nage, pense, aime. Devant lui elle chante, elle souffre, elle danse, souffre, chante, elle meure, elle ressuscite.