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Verre
au plomb ou cristal, coloré dans la masse par des oxydes métalliques,
broyé sous forme de poudre fusible dans des mortiers d'agate, lavé
"à l'eau de source" pure. Cuisson à four ouvert
dans des moufles en terre réfractaire : 850 à 900 degrés
environ (four d'un bel orangé clair).
Petite vidéo de l'artiste dans son atelier : cliquez
ici
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La
plaque de cuivre rouge à décorer -2 à 4 millimètres
d'épaisseur- est entièrement recouverte de nombreuses couches
d'émaux opaques, opalescents, transparents ou translucides, que
l'on cuit " à four ouvert ", les unes après les autres ,
les plus fragiles étant cuites les dernières : les rouges
opaques et certains opales. L'or,
l'argent ou le cuivre de la plaque n'apparaissent plus que par transparence,
lorsque la lumière les atteint. Palimpsestes.
Lueurs superposées, flocons et buées de couleur, fluidité,
infiltrations, vaporisations, paillettes, granités, constellations
de grains d'émail, grisailles. Moires de pierres précieuses.
Glissement vers les nuances infinies de la peinture, mais peinture
ardente. Epoque
: XV° siècle et Renaissance
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Quelques
variantes,
propres à l'artiste : les champlevés
ajourés et les champlevés
sous glacis.
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Des
alvéoles ou logettes sont creusées au burin, au ciseau ou
à l'acide dans l'épaisseur du métal.L'émail
est déposé au fond de ces alvéoles, toujours au goutte
à goutte, à l'aide d'une mince spatule d'acier ou aiguille. Chaque
couche d'émail est cuite séparément. La
ligne de cuivre (ou d'or, ou d'argent) du dessin se ramifie entre
les
alvéoles remplies d'émail cristallisé, comme un étroit
sentier entre les plages de couleur et leurs miroirs lumineux. Autrefois
la partie visible du cuivre recevait une dorure au mercure.Epoque
: Irlande (VIe, VII siècles), émaillerie romane, Aquitaine,
Conques, Limoges (XIIe, XIIIe siècles), bords du Rhin
et de la Moselle.
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Or,
cuivre, métal de l'Île d'Aphrodite, Chypre (le cuivre rouge
ou langue
du soleil
des Indiens d'Amérique), l'argent, le fer (rarement), le bronze. Des
cloisons (ou rubans) d'or, de cuivre, d'argent, de bronze, sont soudées
sur une plaque épaisse de métal. L'émail,
sable de verre mouillé, est déposé patiemment,
goutte
à goutte, entre les cloisons verticales. Une dizaine de cuissons
peuvent être nécessaires pour obtenir la profondeur optique
et la splendeur vitrifiée de la plaque. La
cloison, qu'elle soit le cheveu d'or byzantin ou le muret de cuivre ou
de bronze des résilles barbares, relie et sépare les couleurs
pétrifiées par le feu. Ces cloisons sont polies au brunissoir
d'agate. Origine
: Civilisation Egéenne, Etrusque, Celtes et Barbares, Byzance,
Géorgie.
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"La
lumière, source de la Beauté, étreinte par le feu,
brûle à jamais, palpitante, amoureuse et libre dans le
cristal de l'émail." RM
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-Tous
droits de reproduction réservés, ADAGP, Paris- |
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